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Parce qu'il coule en nous des glaciers

À paraître : "Parce qu'il coule en nous des glaciers" en 2024 avec une préface de Nastassja Martin.
Bientôt en ligne la souscription.

Tout à la fois manifeste, éloge et témoin pour les glaciers alpins, Parce qu’il coule en nous des glaciers décrit par la photographie comment nous sommes liés à eux de façon indéfectible.

J’observe en effet depuis 20 ans les mutations de la haute montagne alpine dans le contexte du réchauffement climatique : fonte des glaciers, dégèle du permafrost, éboulements et avalanches de pierres. Le paysage change radicalement en haute altitude qui est déjà à +2°C de réchauffement climatique. L’instabilité du terrain remet en cause les pratiques sportives et contemplatives de la montagne.
Nous vivons un moment fort : d’un désert de glace, la haute montagne alpine devient un vaste désert de pierre, d’éboulis et de moraine qu'il s'agit de voir, représenter, penser, ré-imaginer.

Ce travail a reçu les soutiens du CNAP (Centre Nationale d'Art Plastique) en 2021 et de l'AIC (Aide Individuelle à la Création) de la Drac Rhône Alpes en 2022.
Extrait de l'ouvrage à paraître "Parce qu'il coule en nous des glaciers".

Dôme du Goûter, 4304 m. Glacier des Bossons. Massif du Mont-Blanc, France.
Août 2022. Été caniculaire, sécheresse. Mi-août, il pleut tout de même et neige au dessus de 3200m à-peu-près, coupant le Mt-Blanc en deux : les hauteurs retrouvent leur blancheur alors que le bas reste dans le brun des poussières, pollutions et sables apporté par les vents du sud.